Profitant d'une levée de barrage vers
18 heures et craignant une reprise de la grève le lendemain, nous
préférons quitter Cuzco en soirée. Il nous faut récupérer 2
étapes du voyage et surtout passer la frontière bolivienne après
notre bivouac de la nuit.
La route conduit au lac Titicaca que
nous longerons avec une petite pointe de regret : l'excursion
manquée sur les îles flottantes avec hébergement dans une famille.
Les formalités péruviennes expédiées en quelques minutes, nous
avons dû attendre patiemment la douanière bolivienne partie
déjeuner. Après avoir inspecté scrupuleusement les documents du
véhicule, posé un tas de questions, réclamé des photocopies de
tout et rien, vérifié le camping-car, imprimé le document
d'entrée, tamponné et signé le laisser-passer, elle finit par
accepter l'entrée en Bolivie. Nous rejoignons le groupe sur la
capitale La Paz et avançons nos montres d'une heure. (5 heures de
décalage avec la France).
Le lendemain, nous quittons la capitale
par la voie express limitée à 80 Kms/h où de nombreux contrôles
de police jalonnent la route. Notre niveau de carburant étant bas,
nous passons à la station service. Première interrogation : quel
color esté el diésel ? (dans notre espagnol approximatif). La
réponse : bolivario. Ah bon !!! nous ne connaissons pas. Ce
serait une couleur variable, oscillant entre le chocolat au lait et
le café noir. Autrement dit, le raffinage n'est pas la panacée.
Comme nous n'avons pas le choix, remplissons le réservoir au prix du
litre affiché à 3,72 bolivianos (moins de 0,60 euros). Mais
désagréable surprise au moment de régler : le pompiste prend
sa calculette et nous indique une somme sur la base de 8,80
bolivianos le litre. Nous n'avons pas le choix, les Boliviens paient
3,72 et les étrangers 8,80. Ce n'est pas tout, certaines stations ne
délivrent le carburant qu'aux Boliviens, d'autres aux
administrations seulement et certaines sont à sec.
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Ce n'est pas le prix payé |
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Attention aux faux billets |
Photos
Une nouvelle étape sur les traces du
Dakar 2014 à Challapata, et notre compteur marquera 15500 Kms depuis
Buenos Aires.
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Il est passé par ici |
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Il repassera par là |
Vendredi, c'est la traversée de la
région de mines de fer, de zinc, d'étain et d'argent (qui s'épuise)
autour de Potosi, révélant des paysages colorés. 6000 hommes y
travaillent dans des conditions ancestrales et au péril de leur vie.
La bifurcation vers Uyuni nous mènera à l'entrée du Salar du même
nom que nous visiterons le jour suivant. Notre bivouac sera le
cimetière des trains de Uyuni. Sur fond de paysage désertique, des
carcasses de locomotives à vapeur transportant le minerai vers le
Chili et le Brésil dans les années 1930/1940, finissent de rouiller
ici.
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Route sinueuse |
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Les minerais |
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Une vallée |
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Cimetière des trains |
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Quelques curieux sur le site |
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A l'arrêt depuis longtemps |
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On peut même y jouer |
Bonsoir amis vagabonds ! Vos photos font rêver. Merci ! Vous avez gambadé toute la journée dans les plantations de thé ? Et vous êtes un peu fatigués ? Faites donc une infusion de maté et vous serez requinqués ! J’imagine que les ruines de la mission jésuite de San Ignacio au cœur de la forêt tropicale valent le détour d’après ce que j’ai lu. Oui ! Maintenant j’anticipe par gourmandise. Je ne sais si vous passez à Wanda, mais attention ! En creusant un peu avec un râteau, vous pourriez trouver des pierres………………………….. précieuses !!!! et je ne sais si à la frontière ou à la Douane on vous laisserait passer avec un tel butin. Rire !!! Pourtant, Anne-Marie, le rose te va si bien ! Je vois que demain matin, la route vous mène vers les chutes d’Iguazu !!!! wouahhh Gambadez bien avec le petit train et à pied….. Prenez toutes les photos possibles car la nature fait des choses exceptionnellement belles. Quel travail pour faire ensuite un album !!!!
RépondreSupprimerJ'attends la suite !!!!! bises de la côte Ouest Anne de Bretagne
Bonjour Anne de Bretagne.
RépondreSupprimerNotre périple se termine sous peu et nous n'aurons pas le temps de nous écarter du circuit. Vendredi, les chutes d'Igazu, ça devrait être superbe, pourvu que le temps soit de la partie.
Amitiés.
Anne Marie.